PEINTURES EN LIGNE | GALERIE D'ART ANCIEN ET CONTEMPORAIN - Page 5

Huile sur toile. Le paysage d'une campagne luxuriante, avec en arrière-plan une chaîne de montagnes aux pics acérés, est animé par la présence de trois blanchisseuses se rendant à la rivière avec des brouettes chargées de vêtements, tandis qu'un voyageur traverse le petit pont qui enjambe le ruisseau. L'œuvre est exécutée dans le style d'Antonio Peruzzini (1650-1724), probablement par l'un de ses élèves ou disciples. Peruzzini fut une figure clé de la peinture de paysage des XVIIe et XVIIIe siècles. Il partit d'une expression du XVIIe siècle pour aboutir à une interprétation du mouvement et de la couleur typiques du rococo, utilisant des tons plus clairs et plus vifs et insufflant une certaine vitalité à ses peintures. L'utilisation de la couleur est particulière, notamment dans les hachures des figures humaines, soulignées par d'épais coups de pinceau, qui les font émerger du paysage au premier plan. Le tableau, restauré et rentoilé par le passé, est actuellement en bon état. Il est présenté dans un cadre de style.

Huile sur toile. École d'Europe centrale du XVIIIe siècle. Au centre de la scène, dans un paysage luxuriant, se trouve un berger et son troupeau de moutons, saisis dans un moment de repos ; derrière eux, la ferme et l'écurie. Au dos, une étiquette de collection est apposée et la mention «Tedesco » (Allemand) est manuscrite sur le cadre, probablement pour indiquer la provenance. Le tableau est présenté sur la première toile, avec son cadre d'origine et son cadre contemporain, redorés.

Repos pendant la fuite en Égypte

Huile sur toile. XVIII -XIX siècle. Le thème sacré dans cette scène prend une connotation familière, pleine de tendresse et d'intimité très terrestres : dans un contexte presque exotique, qui évoque une oasis dans le désert pour les palmiers et une source d'eau dans un paysage aride et vallonné, dénudé, Joseph et Marie s'assoient pour se reposer pendant leur fuite en Égypte, pour échapper à la persécution d'Hérode ; la mère tient tendrement l'enfant Jésus sur ses genoux, le regarde tendrement et l'emmaillote, tandis que Joseph les observe satisfaits et détendus. Toute la scène est caractérisée par la dominance des couleurs brun-ocre, dont seule la robe de Maria diffère, dans ses couleurs bleues et rouges traditionnelles ; en arrière-plan, un ciel clair aux couleurs d'une aube qui vient de se lever, avec des nuances de rose. La toile a été appliquée sur un châssis neuf du milieu des années 1900 et placée dans un châssis de la même époque, qui présente quelques défauts.

Huile sur toile. École hollandaise, fin du XIXe siècle. Signature et date non identifiées de 1880 en bas à gauche. Plaque métallique sur le cadre portant l'inscription « Ashelard Holland 1880 ». Le paysage, une vaste campagne cultivée aux pentes douces, est traversé par un ruisseau navigué par quelques bateaux ; sur la rive gauche, un petit groupe de maisons avec une petite église ; des passants se croisent sur le chemin. Toujours sur la première toile, le tableau est présenté dans un cadre redoré du début des années 1900.

Huile sur toile. École d'Europe centrale du XVIIIe siècle. Le vaste paysage nordique, riche en végétation, est traversé par un petit ruisseau, le long duquel, au premier plan, un troupeau de vaches s'abreuve ; en particulier, le berger, agenouillé sur la berge, récite une prière ; deux autres voyageurs non loin l'observent. Au dos, un cartouche de collection et la mention « Allemand » manuscrite sur le cadre, probablement pour indiquer la provenance. Le tableau est présenté sur la première toile, avec son cadre d'origine et son cadre contemporain, redorés.

Peinture en Relief '58-'68

Technique mixte sur toile, avec applications matérielles. De 1958 à 1968, ORAZI, qui était déjà passé de la phase figurative à la phase abstraite, se consacre à la création de compositions en relief : il collecte et utilise des matériaux et des fibres de différents types, en particulier des matériaux et des fibres naturels tels que de minuscules grains de sable, des graines, des filaments végétaux et des fragments d'écorce, avec lesquels il crée des formes en relief qui émergent de la surface de la toile. La base de cette expérience artistique, appelée Peinture en Relief, est l'exploration de la nature, de ses composantes et de ses phénomènes (fleurs, plantes, sables, rochers, lave volcanique, côtes et fonds marins, éruptions, tempêtes, météorites pétrifiées). Les œuvres de cette période se caractérisent d’abord par un relief encore assez bas ; mais par la suite le relief est devenu de plus en plus prononcé, allant même souvent jusqu'à dépasser du périmètre du support, au point de ressembler plus à des statues qu'à des peintures. L'oeuvre est présentée dans un cadre. De la collection familiale de l'artiste.

Peinture en Relief '58-'68

Technique mixte sur toile, avec applications de matière et de plaque. Au dos se trouve une étiquette d'un service de transport d'art parisien, avec le nom de l'artiste : les œuvres d'ORAZI ont participé à de nombreuses expositions dans la capitale française, tant personnelles que collectives. De 1958 à 1968, ORAZI, qui était déjà passé de la phase figurative à la phase abstraite, se consacre à la création de compositions en relief : il collecte et utilise des matériaux et des fibres de différents types, en particulier des matériaux et des fibres naturels tels que de minuscules grains de sable, des graines, des filaments végétaux et des fragments d'écorce, avec lesquels il crée des formes en relief qui émergent de la surface de la toile. La base de cette expérience artistique, appelée Peinture en Relief, est l'exploration de la nature, de ses composantes et de ses phénomènes (fleurs, plantes, sables, rochers, lave volcanique, côtes et fonds marins, éruptions, tempêtes, météorites pétrifiées). Les œuvres de cette période se caractérisent d’abord par un relief encore assez bas ; mais par la suite le relief est devenu de plus en plus prononcé, allant même souvent jusqu'à dépasser du périmètre du support, au point de ressembler plus à des statues qu'à des peintures. Ces œuvres font souvent référence à l'activité volcanique et à la matière qu'elle produit, parfois exprimées par des titres tels que « Coulée de lave », « Sables volcaniques », « Plages volcaniques ». L'œuvre est présentée dans un cadre. De la collection familiale de l'artiste.

Peinture en Relief '58-'68

Technique mixte sur toile, avec applications matérielles. Signé en bas à droite. De 1958 à 1968, ORAZI, qui était déjà passé de la phase figurative à la phase abstraite, se consacre à la création de compositions en relief : il collecte et utilise des matériaux et des fibres de différents types, en particulier des matériaux et des fibres naturels tels que de minuscules grains de sable, des graines, des filaments végétaux et des fragments d'écorce, avec lesquels il crée des formes en relief qui émergent de la surface de la toile. La base de cette expérience artistique, appelée Peinture en Relief, est l'exploration de la nature, de ses composantes et de ses phénomènes (fleurs, plantes, sables, rochers, lave volcanique, côtes et fonds marins, éruptions, tempêtes, météorites pétrifiées). Les œuvres de cette période se caractérisent d’abord par un relief encore assez bas ; mais par la suite le relief est devenu de plus en plus prononcé, allant même souvent jusqu'à dépasser du périmètre du support, au point de ressembler plus à des statues qu'à des peintures. L'oeuvre est présentée dans un cadre. De la collection familiale de l'artiste.

Le Buveur

Huile sur toile. Le tableau rappelle dans son style pictural et son sujet la production de Giacomo Francesco Cipper, dit Todeschini, un artiste d'origine autrichienne établi à Milan. Il était spécialiste des scènes de marché, des concerts en plein air, des joueurs de cartes, des scènes de la vie quotidienne humble créées avec un forçage caricatural rieur et une recherche d'effet comique. Comme dans cette œuvre, qui représente un roturier, déterminé à boire du vin : malgré la misère qui transparaît de ses vêtements, l'homme apparaît joyeux et rieur, peut-être à cause d'une consommation excessive d'alcool, pour représenter non pas la désolation mais la vitalité et le plaisir de la vie quotidienne, aussi misérable soit-elle. Le tableau a été restauré et rentoilé et présente, au dos du cadre, un petit cartouche avec les détails de la restauration effectuée. Il est présenté dans un cadre ancien remis à neuf.

Tête-Paysage 1970 ca.

Huile sur toile. Signé en bas à gauche. Le tableau appartient à la production d'ORAZI de 1970 à 1977. Dans cette phase, l'artiste abandonne complètement la peinture abstraite et en relief et revient à la peinture figurative, rendue cependant avec des lignes simplifiées et déformées. Il a créé notamment la série intitulée Lignes Circulaires et celle à laquelle appartient cette œuvre, les tableaux dits Têtes-Paysage, dans lesquels il crée des compositions qui figurent de mystérieuses têtes humaines ou celles de faunes et de figures mythologiques (parfois accompagnées de leurs compagnons insectes) : les lignes, dans ces tableaux, s'entrelacent pour former simultanément des compositions, des entrelacs de corps, ou comme dans cette œuvre, cachent une tête ou un visage, souvent « faunique ». L'œuvre provient de la collection privée de la famille de l'artiste.

Figures d'Amoureux 1975

Huile sur toile. Signé et daté en bas à droite. Le tableau appartient à la production d'ORAZI des années 70. Dans cette phase, l'artiste abandonne complètement la peinture abstraite et en relief et revient à la peinture figurative, rendue cependant avec des lignes simplifiées et déformées. Il a créé notamment la série dite Lignes Circulaires et celle à laquelle appartient cette œuvre, les tableaux dits Têtes-Paysage, dans lesquels il a créé des compositions figurant de mystérieuses têtes humaines ou celles de faunes et de figures mythologiques (parfois accompagnées de leurs compagnons insectes), souvent des couples d'amoureux s'embrassant : les lignes, dans ces tableaux, s'entrelacent pour former simultanément des compositions, entrelaçant des corps, souvent dans une pose érotique. L'œuvre provient de la collection privée de la famille de l'artiste.

Figures, 1975 ca.

Huile sur toile. Le tableau appartient à la production d'ORAZI des années 70. Dans cette phase, l'artiste abandonne complètement la peinture abstraite et en relief et revient à la peinture figurative, rendue cependant avec des lignes simplifiées et déformées. Il a créé notamment la série dite Lignes Circulaires et celle à laquelle appartient cette œuvre, les tableaux dits Têtes-Paysage, dans lesquels il a créé des compositions figurant de mystérieuses têtes humaines ou celles de faunes et de figures mythologiques (parfois accompagnées de leurs compagnons insectes), souvent des couples d'amoureux s'embrassant : les lignes, dans ces tableaux, s'entrelacent pour former simultanément des compositions, des entrelacs de corps. Ici nous pouvons entrevoir quelques figures, humaines et animales, probablement mythologiques, engagées dans une intrigue érotique. L'œuvre provient de la collection privée de la famille de l'artiste.

Composition, 1933

Huile sur toile. Signé et daté en bas à droite. Au dos se trouve une étiquette partielle de la Galerie Pesaro de Milan. L'œuvre appartient à la première période de l'artiste français ORAZI (nom qu'il a voulu écrit en majuscules), période encore liée à la peinture figurative, influencée par les avant-gardes historiques, notamment par le post-impressionnisme ; déjà dans cette première phase, la recherche sur la couleur occupe une place prépondérante dans la représentation des personnages et des objets. Dans cette composition, les couleurs rouge et bleue des livres, de l'étiquette de la bouteille et de la plume se détachent sur les couleurs douces et homogènes des autres objets, parmi lesquels le masque de pierre domine l'hémichamp gauche. L'œuvre provient de la famille d'origine de l'artiste. Il est présenté dans un cadre d'époque.

Scène avec Figures, 1950 ca.

Huile sur toile. Elle appartient à un groupe d'œuvres appelé Jeux de Symboles, réalisé de 1945 à 1950 environ, dans lequel la peinture d'ORAZI s'oriente vers la production de la Peinture du Mouvement, caractérisée par le travail sur les effets dynamiques du corps humain (et des animaux) en mouvement, soulignés par la force de la couleur. La couleur domine cette scène, une couleur forte, acide, vive, qui dessine des figures humaines et animales presque géométriques, aux contours marqués et nets, dans lesquels deux groupes ethniques différents semblent se reconnaître en comparaison. La toile présente de petites pertes de couleur. PR provient de la collection familiale de l'artiste.

Le portrait au châle d'une femme mexicaine vers 1950

Huile sur toile. Signé en bas à droite. Le peintre français ORAZI séjourne au Mexique en 1955 puis en 1956-57, un monde exceptionnellement attractif pour les intellectuels et les artistes de l'époque. Les paysages naturels, les coutumes et les traditions de la population locale sont les thèmes qui convergent dans la série de tableaux intitulée Peintures sur le Mexique, paysages, compositions et portraits sans céder au goût de l'exotisme, avec un travail extrêmement soigné sur la couleur pour représenter, sans descriptivisme, les éléments de la nature et les figures d'hommes et de femmes, déjà projetées vers l'abstraction. Cette série picturale, composée de 35 pièces, fut ensuite exposée en 1957, à son retour en France, à la Galerie Vendôme à Paris. Le tableau provient de la collection privée de la famille de l'artiste.

Portrait d'une Femme, 1951

Huile sur toile. Signé et daté en bas à gauche. La datation de l'œuvre situe cette œuvre dans la période où ORAZI s'orientait déjà vers une peinture moins réaliste, créant un portrait caractérisé par des traits physionomiques très marqués, presque géométriques, et une palette chromatique jouant sur la variation d'une seule gamme de couleurs. La figure représentée est celle d'une femme âgée, appartenant au monde paysan.

Figurine de Paysanne Mexicaine 1956

Huile sur toile. Signée et datée 1956 en bas à gauche. Le peintre français ORAZI séjourna au Mexique en 1955, puis en 1956-1957, un pays particulièrement attractif pour les intellectuels et les artistes de l'époque. Paysages naturels, coutumes et traditions de la population locale furent les thèmes qui convergeaient dans la série de peintures intitulée Peintures sur le Mexique : paysages, compositions et portraits, sans céder au goût de l'exotisme, avec un travail extrêmement soigné sur la couleur pour représenter, sans descriptivisme, les éléments de la nature et les figures d'hommes et de femmes, déjà projetées vers l'abstraction. Cette série picturale, composée de 35 pièces, fut ensuite exposée en 1957, à son retour en France, à la galerie Vendôme à Paris. Le tableau provient de la collection privée de la famille de l'artiste.

Huile sur toile. La femme noble est richement vêtue, avec une élégante cape rouge drapée sur ses épaules, laissant sa robe bordée de dentelle découverte ; la coiffure est agrémentée de perles. En haut à droite de la toile, apparaît également le blason de la famille de la femme : tripartite, il présente deux lions rampants et couronnés se faisant face, surmontés d'un décor vraisemblablement floral. Restauré et rentoilé, le tableau est présenté dans un cadre d'époque.

Huile sur panneau. La scène représente probablement la Sainte Famille pendant la fuite en Égypte, dans un moment de repos durant le voyage ; en effet, en plus des figures de la famille, apparaît en bas un ange, reconnaissable aux ailes suggérées, qui offre une assiette avec de la nourriture, dans laquelle Joseph a déjà pris quelques cerises, comme le racontent les versions apocryphes des évangiles. La planche présente quelques petits trous de vers à bois. Il est présenté dans un cadre du début des années 1900.

Huile sur toile. Seconde moitié du XIXe siècle. Portrait en gros plan intense d'un homme, probablement nord-africain, qui appartient à la période artistique définie comme orientaliste, c'est-à-dire à cette production artistique qui s'est fascinée pour le monde oriental, suite aux nombreux voyages en vogue au XIXe siècle dans les terres chaudes et exotiques des pays d'Asie occidentale. Le tableau est présenté dans un cadre d'époque.

Grotesque avec Angelots

Fausse fresque sur toile. À l'imitation des fresques classiques, la toile présente une décoration grotesque, caractérisée par des formes végétales imaginaires entrelacées avec des figures humaines, des animaux ou des masques bizarrement déformés, dans ce cas des chérubins et des oiseaux, insérés dans des références architecturales, comme dans ce cas la fausse base de support.

Paysage avec Rivière et Bergers

Huile sur toile. Dans une campagne verdoyante et vallonnée, traversée par un ruisseau, des bergers s'assoient en sifflant à l'ombre des arbres, tandis qu'ils surveillent leur troupeau pendant qu'il boit. D’épais nuages ​​sombres s’accumulent dans le ciel. Le style renvoie à la production de Marco Ricci, un peintre de Belluno devenu célèbre pour son talent incontestable pour la représentation naturaliste et architecturale. Ses paysages, toujours d'un goût nettement XVIIe siècle, sont déjà illuminés de lumières puissantes et émouvantes, d'arbres secs et tortueux, de rochers et de tours, de cumulus qui se déchirent soudain en de vagues éclairs bleus, un répertoire complexe qui transfigure la nature en une représentation dramatique et agitée. Il devient une référence pour plusieurs autres artistes de son temps, qui reprennent son style, comme dans cette œuvre. Restauré et rentoilé, le tableau est présenté dans un cadre d'époque.

Paysage d'Hiver avec Figures

Huile sur toile. Dans un paysage de campagne hivernale, saupoudré de neige, sur la nature nue, sombre et aride, un chemin serpente à travers des arbres complètement nus qui mène au village, et quelques voyageurs le longent, tandis que sur le côté des bûcherons sont au travail. Un ciel rempli de nuages ​​sombres plane sur tout, bien qu'à gauche il y ait une tache bleue. Le style renvoie à la production de Marco Ricci, un peintre de Belluno devenu célèbre pour son talent incontestable pour la représentation naturaliste et architecturale. Ses paysages, toujours d'un goût nettement XVIIe siècle, sont déjà illuminés de lumières puissantes et émouvantes, d'arbres secs et tortueux, de rochers et de tours, de cumulus qui se déchirent soudain en de vagues éclairs bleus, un répertoire complexe qui transfigure la nature en une représentation dramatique et agitée. Il devient une référence pour plusieurs autres artistes de son temps, qui reprennent son style, comme dans cette œuvre. Restauré et rentoilé, le tableau est présenté dans un cadre d'époque.

Huile sur toile. École vénitienne du XVIIIe siècle. Le paysage, plutôt aride et avec des sommets enneigés en arrière-plan, encadre au premier plan une famille de bergers, assis au repos au bord de la route à l'extérieur du village, tandis que leur troupeau boit au ruisseau voisin ; Pendant ce temps, ils discutent et demandent leur chemin à la roturière qui marche le long du chemin avec son panier sous le bras. Restauré et rentoilé, le tableau est présenté dans un cadre d'époque.